samedi, avril 11, 2009

Avis de suicides collectifs

Le blog de Jean Panin
(13/03/2009)
Ce mardi matin sur France-Intello Jean-Pierre-Olivier Funky1 a rendu public un scandale effroyable et pourtant méconnu. Il s’agit des suicides collectifs systématiques qui touchent les milieux sociaux-professionnels en contact récurrents avec la musique classique et les œuvres à dimension esthétique en général, en particulier les spécialistes de Mendelssohn2 chez qui un pic semble être atteint.
Monsieur Funky expliquait en effet qu’une exposition répétée au beau, et à Mendelssohn en l’occurrence, perturbait les représentations esthétiques des personnes, entraînant nécessairement des comportements dépressifs pour qui ne peut plus soit distinguer le beau du laid, soit accepter la laideur du monde, soit (ce serait plutôt sa thèse) éprouver aucun plaisir à force d’être blasé.

Heureusement le docteur Funky a la solution et c’est de rendre la musique classique très très chère et l’art en général avec elle. Hélas il a oublié de dire qu’il était nécessaire aussi d’éviter d’écouter France-Mélomane (SynphonicFM ayant le bon goût d’intercaler œuvres d’art et publicités racoleuses) et il ne pouvait conseiller, de part sa présence sur une radio concurrente, la bonne cure de torture de sens esthétique à grand coup de RnB sur les radios de djeuns (qui ne savent pas à quel point leur ignorance les sauve de souffrances plus atroces les unes que les autres).
Jean-Pierre-Olivier Funky, lui, sait, et il veille. La culture n’est pas gratuite, il le dit. Et lorsque ses amis lui parle de leurs visites culturelles du week-end, s’ils lui proposent quelques bons livres (forcément anciens) qu’ils sont en train de lire, il fait un chèque. Heureusement pour lui, pour sa santé, il n’est pas richissime et se tient le plus loin possible de la Culture (avec la crise il sera peut-être obligé de sortir son revolver plutôt que son chéquier quand on lui parlera de culture, car après tout parler de choses intéressantes sans prévenir c’est une peu du racket).

Dans un futur proche il faudra sans doute aussi revoir l’idée de mettre à disposition du public les grandes œuvres littéraires dans les bibliothèques en ligne ou simplement municipales. La question serait même de savoir si la Culture en général, si dangereuse, et quand on pense que même lorsqu’on n’est pas encore atteint du « syndrome de Mendelssohn » inventé par Funky (lui-même confronté à la Culture mais pas encore blasé, pas encore malade) c’est le « syndrome de Stendhal »3 qui nous guète, ne devrait pas être réservée à des personnes, des saint-hommes disons, qui se sacrifient pour le bien des mortels, des sortes de moines copistes une fois que l’usage pernicieux de l’imprimerie sera éradiqué.

Notes
1 Jean-Pierre-Olivier Funky n’est pas un musicien à la mode comme son nom pourrait le faire croire mais est journaliste et éditorialiste à L’Ambitieux et l'Efficace. Il s’agit d’un bon client des médias en général puisqu’il passe régulièrement, en plus de la presse écrite qui lui donne ce certificat de crédibilité sérieuse propre à l’écrit, à la radio et à la télévision.
2 Mendelssohn est un compositeur de musique classique. Jean-Pierre-Olivier Funky sait que c’est beau parce qu’on le lui a dit et depuis, j’imagine, en extrapolant ses déclarations, il s’en tiendrait le plus éloigné possible. Il est aussi possible qu’il l’écoute en cachette (peut-être même que dans sa voiture, en l’absence de témoin, il positionne clandestinement sa radio sur la fréquence de France-Mélomane) mais il ne s’agirait que d’un comportement résultant d’une addiction et ne saurait remettre en cause la valeur de son exposé : le pauvre homme a simplement besoin d’un traitement à base de disponibilité cérébrale pour acheter du coca (ce sont ses amis qui sont experts dans cette médecine en plus, le hasard fait bien les choses).
3 Le syndrome de Stendhal désigne le malaise rencontré à force d’accumuler les émotions de sublimation dues à des stimuli culturels. Son nom vient de l’expérience de Stendhal lors de sa visite de Florence, véritable vide-grenier de la Renaissance italienne, où il existe d’ailleurs des cellules psychologiques spéciales à même d’aider les touristes à gérer ce trop-plein de plaisir intellectuel.

Liens conseillés
Jaimelesartistes.fr , site « pédagogique » émanant du ministère de la Culture autour de la loi Hadopi
Mendelssohn sur Wikipedia , sur Deezer
La musique sera gratuite , selon Cerrone (musicien déjà connu)
La musique a toujours été gratuite, selon les musiciens non connus ou potentiels comme mon voisin qui chante sous la douche je pense, mais je n’ai aucun moyen de le prouver (c’est sans doute cette absence de preuve qui est justement la preuve du pudding, c’est sans doute l’habitude du mass-media qui nous fait croire que le pudding -parce qu’il est vu à la télé- ne se mange pas).


mercredi, mars 04, 2009

La défaite de la Raison

Les meilleurs
(03/03/2009)
Si-tôt après la défaite de son équipe en coupe de France  Dominique Cerdan, président du FC Santa-Cerza, a exprimé une satisfaction tout à fait honteuse. Certes le club détenteur du trophée 2008 est dans une situation compliquée  en championnat et son match perdu de ce soir est bien meilleur que tous ceux de cette saison et peut laisser espérer des jours heureux mais comment peut-on se satisfaire d'une défaite ? Les explications du président, parfaitement compréhensibles, n'y changent rien. Si on fait abstraction de son argumentation ses déclarations sont tout simplement scandaleuses.

L'ambitieux
(02/03/2009)
Seul face à l'ONU notre grand président de la République, Alexandre Obrodje, a tenu un discours volontariste pour obtenir la paix entre Israël et Palestine. Et nous ne pouvons que nous exclamer avec lui qu'il n'est plus temps de réfléchir et qu'il est bien plus nécessaire d'agir. Certains esprits chagrins, ne comprenant pas l'urgence actuelle, avancent déjà l'échappatoire d'une soit-disant complexité, une énième comparaison avec de vaines références historiques, ressassant des erreurs passées que le bon sens d'aujourd'hui nous ferait éviter naturellement. Heureusement Obrodje a bien précisé que "tout atermoiement, quand bien même il s'agirait du temps nécessaire à la réflexion, sera la cause d'une défaite totale".
N4-Savoie
(20/02/2009)
Kevin Lattifer
Non mais ce que dit le sélectionneur, Paul Benezech, est sensé quand même.
Claude Feutal
Bien sûr. Mais en disant ça il sait parfaitement que les journalistes vont lui tomber dessus. D'accord c'est pas bien futé, mais il le sait, il faut qu'il ait une stratégie de communication.
Kevin Lattifer
Vous êtes journaliste et vous dites bien avoir compris Benezech...
Claude Feutal
Mais justement ! Je m'insurge ! La question n'est pas de savoir si on dit quelque chose d'intelligent mais de comprendre que dans sa position il est obligé de dire ce qu'on attend de lui. Je me foue de comprendre ce qu'il dit.
Kevin Lattifer
Vous mettez de côté votre propre intelligence ?

jeudi, décembre 11, 2008

Prime au consommateur

Comme chacun le sait la crise financière, économique et qui commence à être industrielle, pose quelques problèmes aux gouvernements, ce qui est bien naturel. Après avoir renfloué quelques banques ici et là, ce qui ne suffira sans doute pas, les patrons de grandes entreprises industrielles adressent eux-aussi un message d'alerte aux états. Les différentes solutions actuelles continuent de concerner le marché des entreprises et restent des montages financiers. Hélas on imagine que la situation, même si ces solutions sont trouvées pour stabiliser la situation financière des entreprises, aboutira à un gel de la consommation courante s'il n'y a pas d'action concernant la consommation dont le phénomène est tordu dans les déclarations diverse en « pouvoir d'achat » comme s'il ne s'agissait que d'une métrique de performance.
Pourtant, comme aucune action indirecte sur l'économie n'aura de réelle conséquence sur la continuité du flux de consommation et attendu qu'un vrai plan social pour relancer le travail (appelé « économie réelle ») ne pourra pas en avoir avant un ou deux ans, il commence à être question de faire baisser les taxes sur la consommation. La Taxe sur la Valeur Ajoutée, c'est à dire la taxe sur ce qui fait d'un objet un produit, concerne surtout les particuliers en raison de la transformation que l'industrie applique aux produits qu'elle achète, comme s'il s'agissait d'une chose en vue de devenir à nouveau un produit, qui permet un remboursement de la TVA. S'il s'agit à nouveau d'une action indirecte elle semble pouvoir être efficace à condition de ne pas être dérisoire et continue de considérer le produit comme source de la consommation.
Pourquoi pas un New-Deal écologique qui permettrait de relancer notre industrie à la hauteur des nouveaux usages, suivant une analyse qui commence à intégrer le consommateur en citoyen, mais nous avons vu qu'un tel plan ne peut pas rapporter à court terme et nécessite des investissements (nécessaires puisque la crise actuelle n'est rien au regard de la crise écologique à venir) qui sont justement difficiles à faire. Sachant que l'état français, trop soucieux de sauvegarder les intérêts des industries en place, n'est pas le plus dynamique du monde sur les industries écologiquement alternatives, nous avons en plus pris l'habitude de déléguer ces problématiques au secteur privé. Un changement de politique est possible mais sans doute un peu compliqué avec une administration et des entreprises pas toujours flexibles.
Une autre solution est envisageable: celle d'agir directement auprès du consommateur. Il s'agit d'un pas idéologique particulièrement difficile à faire. Si le versement d'une prime universelle (et non une baisse d'impôt qui favoriserait le réflexe du placement) n'est pas très compliquée à instaurer en terme organisationnel elle remet en cause le mérite du travail et le calcul de l'impôt (une prime proportionnelle aux cotisations n'a aucun sens) en explicitant la remise en cause de l'argent comme métrique objective qui voudrait que celui qui gagne plus ait travaillé plus. Comme de toutes façons le contribuable sera celui qui paiera au final et que le versement d'une seule prime ne suffira pas, cette mesure, si elle est prise, pourrait créer un précédent à une remise en cause majeur du système social actuel jusque dans le processus d'intégration et son vecteur principal: le travail.

L'Olympe et la révolution

En ces temps de crise(s) nous sommes bien obligés de remettre en cause l'ordre actuel pour construire de nouvelles représentations du monde, attendu qu'il y aurait des choses à y changer. La remise en cause des hiérarchies, de la capitalisation de la place sociale et de son mérite ainsi que la défaite incontournable de l'immuabilité (Fukuyama lui-même déclare sa fin de l'Histoire erronée) n'est pas sans poser de problème à bon nombre d'entre nous. La pensée traditionaliste engendre des réflexes comme celui qui consiste à prendre comme référence indépassable et indiscutable ce qui est le moins mesurable et le plus idéologique, le dogme, à l'instar de la morale religieuse construite sur à peu près rien du tout comme l'a si bien dit Schopenhauer en sont temps avec une critique magistrale et pleine d'humour de l'éthique kantienne.
Ce réflexe peut pourtant avoir des résultats étranges. En cette période trouble où même l'Eglise doit négocier entre plusieurs sociétés sur lesquelles elle n'a plus d'autorité tout en faisant croire qu'elle est encore créatrice de représentation symbolique (il suffit de lire quelques transcriptions de débat théologique sur le site du Vatican pour comprendre qu'elle ne peut plus prendre explicitement position sur des questions aussi binaires que l'identification de Jésus à Dieu sous le - bon - prétexte que trop de disparités existent entre les croyances des fidèles à travers le monde), l'intellectuel traditionaliste français, à tendance catholique en vertu de notre histoire, peut se retrouver à se reporter très loin vers le passé - il ne va pas se projeter dans l'avenir si ce n'est à y voir un cycle - et se convaincre du caractère statique de la religion polythéiste, Zeus venant alors à représenter pour lui l'archétype du politique conservateur.

Si cette idée saugrenue ne peut aboutir à aucune considération intéressante en elle-même elle représente un symptôme.

Il me semble important de rappeler tout d'abord qu'une dimension importante de la religion polythéiste est qu'elle reconnaît plusieurs dieux. C'est sa grande modernité par rapport à la relative pauvreté théologique (en aucune façon une quelconque infériorité, les choses simples sont belles elles-aussi) du monothéisme quel qu'il soit.
Le fondement de la croyance que la religion grecque pourrait représenter un fondement politique conservateur tient au fait qu'elle parle d'ordre. On pense alors au statu quo, si le diagnostic du présent est acceptable, voire le plus souvent la ré-actualisation d'un ordre ancien. L'aboutissement de la politique, de l'organisation de la société, serait alors une civilisation statique et accomplie.
La figure d'Apollon semble un peu plus correspondre à cette idée d'ordre immuable entretenu par la force. Apollon, dieu superbe et quelque peu méprisant du sort des hommes, représenterait une justice écrite aux principes arrêtés tandis que Zeus est en négociation perpétuelle et le rappel constant de sa force comme menace ultime ne s'explique que par l'acceptation de la confrontation. La religion en général est une recherche d'équité avant d'être une recherche de sens. L'équité n'est pas la justice qui doit se contenter d'une information largement incomplète et d'outils de mesure quasiment inexistants l'amenant à proposer le principe dans la loi et le spectacle du tribunal comme protections.
Zeus, dieu personnifiant l'équité, ce qui fera son succès pour préparer sans doute un monothéisme moins vengeur en Europe, peut se permettre de proposer une relation personnalisée pour chaque homme, chaque créature, chaque création. Il construit un équilibre général toujours en devenir.
Le programme politique de Zeus est des plus ambitieux. Il comprend effectivement un certain ordre, le respect de la hiérarchie et du mérite, la tradition, la communauté et le rite mais aussi un véritable progressisme avec l'idée d'équité qui contient la responsabilité individuelle non capitalisable avec ses liberté-égalité pondérées et le respect absolu d'autrui en le généralisant à l'univers (dans le monothéisme la centralité de l'Homme fait du monde une simple utilité), préparant presque l'idée d'écologie. Nous sommes bien loin de la droite classique, certains pourraient même y voir une certaine anarchie avec une idée d'armonie. Il faut bien comprendre que Zeus ne peut en réalité représenter ni gauche ni droite mais une révolution majeure qui briserait, mais c'est le propre de tout dieu supérieur, nos systèmes sociaux historiques (on peut dire mortels).

L'Olympe va encore plus loin en représentant toutes les énergies humaines dans une négociation moins naïve que la dualité bien/mal. La violence et la guerre peuvent y être parfois constructives, l'enfantement et la génération terribles. Il ne s'agit pas d'y trouver matière à divertissement, l'Homme n'y est pas objet, mais d'un vrai principe de fonctionnement dynamique et une certaine vitalité. Les dieux s'y complètent et s'y affrontent parfois, se transforment aussi, pour mieux inspirer les mortels. L'idée d'inspiration, plus exactement une illumination, est d'ailleurs bien plus claire que le libre-arbitre qui n'a pas de sens dans un unique dialogue entre la créature et son créateur et si le système social est négligeable (peu importe l'essence mal définie du libre-arbitre puisque, même accepté par principe, sans interdépendance il ne peut s'exprimer). Nous ne pouvons pour autant pas parler de démocratie, dont une forme limitée a existé sur un temps très court à Athènes uniquement, mais il n'en est de toutes façons jamais question puisque de manière tautologique seule la figure de l'équité, Zeus, peut faire figure d'équité. Quand l'équité est une révolution, divine ou non, monothéiste ou polythéiste, l'Olympe y rajoute la multilatéralité et une certaine instabilité systémique qui avale toute immuabilité. Il n'est pas possible d'y déclarer tout de go « c'était mieux avant » puisque l'exercice de la raison, confrontée à autrui, y est incontournable et qu'aucune vérité ne peut être acquise une fois pour toute. Si les grecques antiques parlent d'une cosmologie à plusieurs visages c'est que l'ordre est dialectique et la civilisation un aufhebung perpétuel. L'usage de la force de l'ordre, nécessaire dans bien des situations, est une énergie à l'entretien de quelque déséquilibre social et la reconnaissance que l'ordre est factice.
La molette est fixe dans un champs de vision immobile.
C'est la règle qui bouge.

Si la droite a fini par assimiler la liberté, l'égalité est aujourd'hui une ancienne modernité, c'est à dire que tout le monde la considère comme un objectif potentiel mais qu'il ne s'agit pas encore d'une référence morale universelle. Comme en civilisation, les systèmes sociaux en charge de la religion possède leur fondement établi dans le passé. En revanche une religion en phase d'acquisition est toujours progressiste comme une société s'articulant autour du phénomène de la génération.

mardi, avril 01, 2008

Revue de presse 30/03

L'idéal

(30/03/2008)
Encore une fois la DLR a démontré son attachement à la droite en soutenant le programme du gouvernement sur la politique de l'emploi.
Marin Bernadotte a en effet déclaré que le plein emploi proposé était en effet la solution à de nombreux problèmes tout en précisant que le taux de chômage n'était plus une mesure pertinente depuis bien longtemps. Pour autant il n'a pas signé de chèque en blanc puisqu'il a précisé: "Ainsi il sera aisé de mesurer si tous les français ont un emploi, en cours de cursus scolaire ou de retraite [...] Le plein emploi se calcul sans compter les mises en formation forcées, les pré-retraites ou les contrats de travail ne couvrant pas la totalité de l'étude des chiffres.".
[...]
Dans quelques mois nous constaterons si oui ou non le plein emploi est atteint. Et comme tout semble pouvoir être sacrifié en son nom mais en son nom seul je crains le pire pour ceux qui auront fait ces promesses dont nous savons, à gauche, qu'ils ne voudront pas tenir.

Gianluiggi
(31/03/2008)
Amandine de Sienne, à propos de la grève des lycéens: "La droite a raison de dire que les lycéens ne parlent pas uniquement en leur nom car derière chaque lycéen en grève il y a des parents qui se demandent comment préparer l'avenir de leurs enfants. Et ces parents ont tellement bien compris qu'il y avait une urgence à changer de politique dans l'éducation qu'ils ont lancé un signal très clair dans tout le pays lors des dernières élections municipales."

dimanche, mars 23, 2008

Communication et spin-doctors

Journal de la Cité

(15/03/2008)
Entre être accusé de ne pas avoir de réponse concrète sous prétexte de vouloir convoquer des Etats Généraux, et l'usage de la démocratie, et participer à la proposition de décisions rétrogrades, dangereuses, simplistes et gratuites, notre choix est fait depuis la création de notre parti politique. "Démocratie Libérale Révolutionnaire": nous affichons la couleur pourtant...
Nous continuerons donc de travailler le cas échéant sur des projets gouvernementaux dès lors qu'ils démontreront d'autre chose que de la cuisine et de remettre en cause l'exercice débilitant de la communication rhétorique actuelle qui semble être généralisée au sommet de l'Etat.

Le blog de Jean Panin
(20/03/2008)
Une crise sociale, financière, politique et institutionnelle n'est pas due à un défaut de communication comme le présente le gouvernement, peu importe tout éventuel suffrage, tout résultat électoral positif ou négatif.

Gianluiggi
(22/03/2008)
Alexis Bourbaki a une nouvelle fois défrayé la chronique en commentant le discours de notre président de la République et la sortie de l'Horreur, dernier sous-marin nucléaire: "Toutes les victimes sont égales, et pour elles le seul espoir semble être de toutes trahir leur pays."
Contacté par l'Elysée pour expliquer cette déclaration il a souhaité éviter tout malentendu: "En tant que dirigeant de grande entreprise je ne prenais pas position personnellement: je rejoindrais plutôt le président de la République au plus loin de la ligne de front."

vendredi, février 15, 2008

Flash (identité nationale)

Le blog de Jean Panin
(15/02/2008)
L'identité nationale n'est pas une métrique, il sagit d'un processus ; dans le cadre d'un projet. Certains croient que les élections présidentielles permettent de définir ce projet mais jusqu'à preuve du contraire ce projet est défini dans les grandes lignes: "Liberté, Egalité, Fraternité".
Les valeurs d'une Nation ne constituent pas un précieux trésor qu'il faudrait défendre contre toute forme d'intoxication mais les raccourcis de définitions d'une voie à suivre à long terme.
[...]
Comment peut exister introspectivement la Nation française vis-à-vis de ses concitoyens, comment peut-elle exister dans un espace international ? Quelles sont les interdépendances qui lui sont constitutives ? L'idée d'un ministère de l'identité Nationale était pertinente car la question de savoir pourquoi nous choisissons de vivre ensemble se pose à tous les niveaux de notre société. Las, c'est un ministère de la Nationalité qui a été créé: un fétiche inutile.
[...]
Il faut de toute urgence recadrer notre président de la République démissionnaire.

Gianluiggi
(16/02/2008)
Dominique Moineau (ministre de l'enseignement): "Ces attaques contre le président de la République sont indignes ! Il faut en finir avec tous ces impies qui oeuvrent pour le Mal, contre le Bien."
[...]
"Notre président de la République, élu par la France entière, a prié ce matin et Dieu lui a répondu qu'il était sur la bonne voie, peu importe l'opinion publique: les français ne peuvent pas comprendre, cela les dépasse."


jeudi, février 07, 2008

Revue de presse Janvier 2008

Le blog de Jean Panin
(15/01/2008)
Ce qui est dommage c'est que nous allons attendre encore 4 ans, un peu plus, pour qu'il se passe quelque chose en France. Le spectacle n'amuse plus personne désormais donc la présidence d'Obrodje est dors et déjà terminée.

National-Hebdo
(24/01/2008)
"Mais que l'exécutif fasse son travail déjà! Je pense que les deux parlements ne doivent plus perturber le gouvernement avec des problématiques législatives." (Jean Bianci)

Le Temple
(30/01/2008)
"Il n'y a aucune raison pour que l'Assemblée nationale ait un fondement territorial artificiel." (Marin Bernadotte)
"A la rigueur qu'on désigne une ville différente tous les deux ans dans laquelle les députés pourraient siéger mais à part ça chaque député doit représenter la France." (Marin Bernadotte)

News-FM
(30/01/2008)
Ghislaine Reynolds
Un pouvoir exécutif ne peut avoir véritablement son sens qu'à Paris puisque les infrastructures françaises sont ainsi faites que le pays est structuré en étoile autour de la capitale.
Jacques Pallingot [journaliste chez News-FM]
Mais l'Assemblée Nationale, le Sénat et les institutions juridiques aussi ont besoin de siéger à Paris, non ?
Ghislaine Reynolds
Non les infrastructures ne servent pas le pouvoir, c'est le contraire. Et comme elles ne concernent que le pouvoir exécutif...

L'ambitieux
(11/02/2008)
Jacques de Terresarable essaye de reprendre la main au RFP. Atlantiste bien connu il n'hésite pas à critiquer la méthode du président de la République et commence à rassembler à nouveau autour de son nom:
"Mais il est possible de faire une Constitution, d'autres l'ont fait avant nous. Aujourd'hui nos concitoyens européens subissent des pères fondateurs faussaires, il nest donc pas illogique que nous vivions dans une union europénne imaginaire."

Gianluiggi
(15/01/2008)
"Bernard Chouët existe, je l'ai rencontré. Bien sûr il n'est pas bien fier d'avoir fait élire Obrodje avec son pacte chronologique, un véritable guet-apens, alors il se cache. Mais son portefeuille est en pleine forme." (Avril Diop, les Cacquis)

(11/02/2008)
Henry de Ville-Taneuse, invité à réagir aux déclarations du président de la République sur la ratification du nouveau traité européen par le Parlement, a déclaré de manière inattendue aux journalistes: "Lors de nos débats à la Commission j'avais proposé l'idée d'une déclaration d'Indépendance. J'aurais peut-être dû insister."

vendredi, janvier 25, 2008

La chute du mur, côté ouest

N4-Savoie
(24/01)
Patrice Fullin:
Monsieur Gallic bonjour. Vous êtes les président de la Banque Universelle qui a déclaré avoir perdu 17 milliards de dollars par la faute d'un seul homme unique et solitaire, je donne tout de suite son nom, Jules Cabri, sans aide de quiconque, sans personne autour, tout seul tout seul. Comment cela a-t-il pu se produire ?
José Gallic:
La première chose que j'aurais à dire c'est que la Banque Universelle va bien. Elle fait bien son travail, les sécurités sont en place et aucun dérapage n'est possible. Il ne s'agit que d'un seul homme tout seul, solitaire, associal d'ailleurs.
PF:
Mais comment cela a-t-il pu se produire ?
JG:
Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri...
PF:
Que vous arrive-t-il ?
JG:
Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri...
PF:
Non mais attendez...
JG:
Ne m'interrompez pas ! JULES CABRI, Jules Cabri. Jules Cabri ! Jules Cabriiiiiiii !
PF:
Ca va pas être possible là.
JG:
J'ai une photo !
PF:
Non mais attendez, on ne va pas montrer sa photo comme ça, en direct. Nous n'avons pas le droit.
JG:
Comment ça ? Nous sommes une banque respectable monsieur, connue internationalement. Vous pensez bien que si je montre cette photo c'est que cet homme est coupable. Vous, les journalistes, vous croyez être au-dessus des loi ! Attendez que je parle à votre directeur de chaîne... Non cet homme a été condamné à mort. Ou est la caméra ?
PF:
C'est celle-là.
JG:
Si vous voyez cet homme, tuez-le ! Avant qu'il parle: il est très dangereux.
PF:
Non mais attendez...
JG:
Jules Cabri, Jules Cabri, Jle Cribr... Jules CAbr, Jules Cabri, Jules Cabri...
[...]

L'efficace
(25/01)
La crise des subprimes américaines est due a des prises de risques tout à fait inconsidérées de la part de sociétés américaines. Ce qui est très ennuyeux c'est qu'elles ont mis en bourse ces risques et que nos banques européennes, après de nombreux contrôles et parfois mal conseillées par d'autres entreprises américaines sans doute, ont acheté des parts sur ces placements qui en fait auraient dus être interdits à la vente. Ceci explique que la crise nous atteigne aujourd'hui.
Il faut bien comprendre que les américains, de manière générale, dérégulent le système qui fonctionne parfaitement par ailleurs en vivant à crédit.
[...]
Le fait est que toutes les crises qui s'enchaînent montrent finalement que le système est dynamique. D'ailleurs il s'agit le plus souvent d'erreurs humaines.


mardi, janvier 08, 2008

Economie

Mécénat
(27/12/2008)
Gianni Ali-Farouche: "C'est parce que le travail a de moins en moins de valeur qu'Obrodje fait intervenir la morale dans tous ses discours: pour cacher la misère d'une politique d'usurpation des richesse par une oligarchie."
[...]
"De manière générale il faut toujours s'interroger lorsqu'un gouvernement fait appel aux émotions plutôt qu'à la raison."

Mécénat International
(Ghislaine Reynolds, 04/01/2008)
L'écologie, la compréhension globale des interactions entre un système et son environnement, de son adaptation ou des actions de transformations englobe nécessairement l'économie qui administre les rapports de forces. Inverser ce shémas (commander l'écologie avec l'économie) c'est nier la conséquentialité, la flèche du temps: c'est le rêve de l'adolescent.