vendredi, janvier 25, 2008

La chute du mur, côté ouest

N4-Savoie
(24/01)
Patrice Fullin:
Monsieur Gallic bonjour. Vous êtes les président de la Banque Universelle qui a déclaré avoir perdu 17 milliards de dollars par la faute d'un seul homme unique et solitaire, je donne tout de suite son nom, Jules Cabri, sans aide de quiconque, sans personne autour, tout seul tout seul. Comment cela a-t-il pu se produire ?
José Gallic:
La première chose que j'aurais à dire c'est que la Banque Universelle va bien. Elle fait bien son travail, les sécurités sont en place et aucun dérapage n'est possible. Il ne s'agit que d'un seul homme tout seul, solitaire, associal d'ailleurs.
PF:
Mais comment cela a-t-il pu se produire ?
JG:
Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri...
PF:
Que vous arrive-t-il ?
JG:
Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri, Jules Cabri...
PF:
Non mais attendez...
JG:
Ne m'interrompez pas ! JULES CABRI, Jules Cabri. Jules Cabri ! Jules Cabriiiiiiii !
PF:
Ca va pas être possible là.
JG:
J'ai une photo !
PF:
Non mais attendez, on ne va pas montrer sa photo comme ça, en direct. Nous n'avons pas le droit.
JG:
Comment ça ? Nous sommes une banque respectable monsieur, connue internationalement. Vous pensez bien que si je montre cette photo c'est que cet homme est coupable. Vous, les journalistes, vous croyez être au-dessus des loi ! Attendez que je parle à votre directeur de chaîne... Non cet homme a été condamné à mort. Ou est la caméra ?
PF:
C'est celle-là.
JG:
Si vous voyez cet homme, tuez-le ! Avant qu'il parle: il est très dangereux.
PF:
Non mais attendez...
JG:
Jules Cabri, Jules Cabri, Jle Cribr... Jules CAbr, Jules Cabri, Jules Cabri...
[...]

L'efficace
(25/01)
La crise des subprimes américaines est due a des prises de risques tout à fait inconsidérées de la part de sociétés américaines. Ce qui est très ennuyeux c'est qu'elles ont mis en bourse ces risques et que nos banques européennes, après de nombreux contrôles et parfois mal conseillées par d'autres entreprises américaines sans doute, ont acheté des parts sur ces placements qui en fait auraient dus être interdits à la vente. Ceci explique que la crise nous atteigne aujourd'hui.
Il faut bien comprendre que les américains, de manière générale, dérégulent le système qui fonctionne parfaitement par ailleurs en vivant à crédit.
[...]
Le fait est que toutes les crises qui s'enchaînent montrent finalement que le système est dynamique. D'ailleurs il s'agit le plus souvent d'erreurs humaines.


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