National Hebdo
Tandis que Marin Bernadotte félicitait Alexandre Obrodje "pour son action et son courage sur le terrain de la régularisation au cas par cas", sans oublier le service publique en charge et regrettant que "certaines situations sont des plus inhumaines lorsque l'administration prend des décisions", Anna Pomelo, co-dirigeante de la DLR, s'est exprimée avec plus de critique par rapport aux dernières déclarations du ministre de l'intérieur:
"Je voudrais pour autant préciser qu'à long terme l'objectif est bien entendu de pouvoir accueillir en France toute personne qui le souhaiterait. Avoir un objectif contraire me paraîtrait des plus étranges. Faire en sorte que sur le sol français toute personne qui le désire puisse vivre décemment me semble aussi une tâche des plus évidentes pour tout responsable politique. Monsieur Obrodje réfléchit peut-être actuellement à sa démission, je m'interroge."
La DLR ne serait donc pas prête aujourd'hui à soutenir Amandine de Sienne qui a appelé le week-end dernier à un rassemblement autour de sa candidature mais chercherait une position tangente aux deux visions qui prennent aujourd'hui le devant de la scène en vue de l'affrontement final en 2007.
La Revue Militante
L'inénarrable Marin Bernadotte a encore frappé sur le thème qu'il ne maîtrise décidément pas de la nationalité. S'il a reconnu qu'on ne pouvait accepter l'invasion de cohortes étrangères venues piller notre trésor historique il a gentiment ajouté: "il serait tout de même bon un jour de se pencher sur l'idée de la nationalité française: savoir ce qui nous lie, savoir qui nous sommes et qui nous voulons être avant de rejeter les autres". C'est avec ce genre de positionnement médiant et mou que la France perd son statut de lumière du monde. Heureusement les français (dont le sang est resté pur dans une large partie malgré les basses manœuvres politico-ethniques) sauront voir que seul Jean-Francis Meniziou saura trouver une orientation favorable pour la patrie dans un grand vent populaire plus retentissant encore qu'en 2002.
Le Temple
Plusieurs personnalités politiques ont été choquées par l'expulsion des squatters de Cachan. Mais c'est avec étonnement que nous avons entendu Gianni Ali-Farouche, porte-parole du parti Démocratie Libérale Révolutionnaire, soutenir les propositions d'Anne-Ester Vaugirard sur l'instauration de critères de convergence sur la pauvreté pour l'Europe.
[...]
Certaines solutions semblent pourtant être possibles et la DLR, pour reprendre cet exemple, a su se démarquer du reste de la gauche (à laquelle elle dit d'ailleurs ne pas faire partie) en proposant la solidarité comme modèle économique alternatif avec son "open-work" qui ne serait ni privé ni publique mais "branché comme une dérivation sur le marché de l'emploi et du service d'une part et sur le financement solidaire d'autre part". Si Ghislaine Reynolds, co-fondatrice du parti, a fait référence à la valeur inca du travail pour rassurer son électorat, nous ne pouvons que saluer ce rapprochement aux valeurs chrétiennes qui sont les nôtres.
1 commentaires:
Je me permets de donner un peu de précisions sur ce qu'il me semble avoir compris de la déclaratin d'Ana Pomelo...
Tout d'abord c'est bien sûr une réponse à Alexandre Obrodje qui avait interpelé auparavant Amandine de Sienne sur l'immigration sur 3 axes:
1) l'action de régularisation menée cette année même par son ministère
2) le message envoyé à l'extérieur: faut-il dire que la France est ouverte à tous ?
3) le message envoyé vers l'intérieur: faut-il encadrer les conditions de vie des gens qui vivent sur notre territoire ?
La réponse de madame Pomelo peut sembler un rien idéaliste mais je crois comprendre qu'elle sous-entend qu'on peut garantir l'accueil de toute personne en France à condition que la majorité de la population mondiale préfère ne pas y entrer, c'est à dire qu'elle possède des moyens de subsistance suffisant chez elle.
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