J'ai débattu hier avec quelques Concitoyens de la DLR de la question du voile dans notre société.
Partout en Europe nous écoutons des discours culturels, d'autres religieux au sein d'un contexte politique et diplomatique sensible. Si des études intéressantes ont été faites avec des points de vue presque ethnologiques, et je me souviens de vieux "représentants du peuple" étonnés d'entendre des rappeurs banlieusards spirituels lors des débats sur la laïcité, preuve du long chemin à parcourir, le point de vue sexuel n'a jamais été abordé.
Comment ne pas rendre compte de ce que le voile résulte tout de même, et avant tout, d'un fantasme sexuel ! Nous sommes bien loin de la pureté et du rapport à Dieu. On accuse l'homme de volonté de domination platonique, de femme soumise socialement (et qui rêverait presque de liberté) mais nous sommes loin de la réalité vécue tous les jours. Oui un voile est une arme de séduction, n'oublions pas les fêtes masquées de la cour des rois, oui le rapport à la possession existe mais une possession presque de victime (que se passe-t-il lorsque dans l'intimité le voile est enlevé ?) apeurée.
Si nous prenons cet exemple de l'homme dominé dans l'intimité dévoilée, il lui faut bien qu'il ne perde pas la face en société. Une femme dominante, sans voile, dans la rue et l'homme ne pourrait plus faire confiance à qui pourrait démytifier une virilité de façade (la virilité intime étant d'un autre calibre). Celle-ci même qui est la force d'intégration dans certaines sociétés (tandis que nous n'avons plus que le travail).
La femme voilée, maîtresse de l'art secret de l'intimité, est soumise (peut-être par la force d'ailleurs car que reste-il aux hommes ?) dans une proportion non minime d'elle-même, ayant elle aussi assimilé cet ordre dans le fantasme de l'abondance qu'on retrouve aussi dans le rapport incestuel au fils fait d'autorité de maître chanteur et de récompenses tactiles ou buccales (alimentaires). Car voilée n'est pas violée pour autant.
Si le rapport à Dieu n'est pas obligatoirement absent, il est intéressant de comprendre qu'en revanche le rapport à la sexualité est obligatoirement présent. Le débat gagnerait à aborder tout celà avec un oeil nouveau (qui a dit provocateur ?).
Partout en Europe nous écoutons des discours culturels, d'autres religieux au sein d'un contexte politique et diplomatique sensible. Si des études intéressantes ont été faites avec des points de vue presque ethnologiques, et je me souviens de vieux "représentants du peuple" étonnés d'entendre des rappeurs banlieusards spirituels lors des débats sur la laïcité, preuve du long chemin à parcourir, le point de vue sexuel n'a jamais été abordé.
Comment ne pas rendre compte de ce que le voile résulte tout de même, et avant tout, d'un fantasme sexuel ! Nous sommes bien loin de la pureté et du rapport à Dieu. On accuse l'homme de volonté de domination platonique, de femme soumise socialement (et qui rêverait presque de liberté) mais nous sommes loin de la réalité vécue tous les jours. Oui un voile est une arme de séduction, n'oublions pas les fêtes masquées de la cour des rois, oui le rapport à la possession existe mais une possession presque de victime (que se passe-t-il lorsque dans l'intimité le voile est enlevé ?) apeurée.
Si nous prenons cet exemple de l'homme dominé dans l'intimité dévoilée, il lui faut bien qu'il ne perde pas la face en société. Une femme dominante, sans voile, dans la rue et l'homme ne pourrait plus faire confiance à qui pourrait démytifier une virilité de façade (la virilité intime étant d'un autre calibre). Celle-ci même qui est la force d'intégration dans certaines sociétés (tandis que nous n'avons plus que le travail).
La femme voilée, maîtresse de l'art secret de l'intimité, est soumise (peut-être par la force d'ailleurs car que reste-il aux hommes ?) dans une proportion non minime d'elle-même, ayant elle aussi assimilé cet ordre dans le fantasme de l'abondance qu'on retrouve aussi dans le rapport incestuel au fils fait d'autorité de maître chanteur et de récompenses tactiles ou buccales (alimentaires). Car voilée n'est pas violée pour autant.
Si le rapport à Dieu n'est pas obligatoirement absent, il est intéressant de comprendre qu'en revanche le rapport à la sexualité est obligatoirement présent. Le débat gagnerait à aborder tout celà avec un oeil nouveau (qui a dit provocateur ?).
3 commentaires:
J'affirmais aussi, mais je n'ai pas été très suivi par mes Concitoyens, qu'il faut se méfier de l'analyste qui ne cherchera pas nécessairement à remettre en cause sa virilité ou sa féminité dans l'étude du fantasme.
Sexualité ... chez les juifs intégristes , les femmes ne sont pas voilées , mais pour faire l'amour les deux corps sont séparés par un drap troué ...
sexualité ... chez les catholiques , on ne fait l'amour que pour procréer ..
sexualité ... chez les boudhistes le plaisir charnel surtout chez les femmes est préconisé ..
sexualité ... chez les taoïstes , il faut retenir son plaisir pour atteindre au sommet de la vigueur spirituelle (et physique aussi ).
Donc dans certaines religions , la femme porte un voile dans la rue pour rester pure , pure du désir de l'homme qui n'est pas son mari . Pure de son propre désir . Mais ce voile est-il donc érotique puisqu'il préserve le mystère féminin ? pourquoi pas ? ... de toutes manières les hommes privés de liberté sexuelle autant que les femmes finalement , sont prêts à se jeter sur n'importe quoi : homme , animal , et femmes voilées ou pas ... je n'ai pas entendu dire que dans ces pays les femmes soient moins violées ou moins battues qu'ailleur !!! à lire : " les délices des coeurs " de Ahmad al-Tifâchî .
Le voile ? dans les pays où on le porte le mensonge est devenu un art de vivre , une réalité , y a t'il un parallèle ?
... le grand voile peut aussi être une manière de se cacher et sous couvert d'anonymat de faire ce que l'on veut politiquement , sexuellemnt ... donc : l'art d'être caché et de mentir !!!
Le rapport au mensonge est effectivement très important dans l'articulation public/privé. Et c'est peut-être là d'ailleurs qu'on va pouvoir observer le plus grand choc entre la culture moyen-orientale et la culture britannique.
L'idée de ce post est de dire que manifestement l'angle féministe ne fonctionne pas. Pourquoi ne pas utiliser le même angle que la religion: le sexe et la virilité.
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