mercredi, mars 07, 2007

Etude de cas: Annick Urketa

Voici une petite étude de cas sur la candidature d'Annick Urketa qui entre dans une nouvelle phase de campagne. Si dans un premier temps nous avons pu croire que dans la lutte médias vs. politiques allait forcer ces derniers à rentrer dans le fond du débat on peut savoir qu'il n'en est rien et que nous assistons à une campagne d'une trivialité rhétorique rare. Il est intéressant de noter que le retrait de la candidature de Bernard Chouët a joué un rôle important dans l'accentuation de ce phénomène déjà présent après les débats du Parti Electoral et l'investiture électoraliste d'Amandine de Sienne. Cette analyse est toute personnelle et ne saurait rendre compte d'une approche collective au sein de Démocratie Libérale Révolutionnaire. Mon attachement à ce parti, et mon petit militantisme, ne pouvant être gage de cohérence dans la ligne du parti, surtout si on connait un tant soit peu son architecture.

Marin Bernadotte a annoncé qu'il ne serait finalement pas candidat à la prochaine élection présidentielle pour Démocratie Libérale Révolutionnaire en octobre dernier. On pouvait penser alors que la DLR allait soutenir la candidature d'Annick Urketa qui se positionnait alors dans la continuité d'une politique révolutionnaire et démocratique. Depuis la situation a quelque peu changé puisque la candidate de l'Union Républicaine pour la Majorité propose toujours le même pragmatisme et la gestion technique du pays comme principale orientation politique dans son programme sans oublier les positions moralistes populistes (comme dire "non!" à la Chine). Les sondages aidant on retrouve la problématique de continuité qui a déjà fait voler en éclats la rupture obrodjienne et le retour des bretteurs de gauche dans la direction de campagne du PE (Amandine de Sienne réussissant pour l'instant à conserver ses caractéristique disruptives).
Il est vrai que la marge de manoeuvre gestionnaire ne dispose pas de beaucoup d'amplitude. Pourtant une orientation à long terme est primordiale pour réintégrer les citoyens dans un processus de gouvernance démocratique et la mise en place des outils d'une nouvelle cohérence nationale (l'approche sociétale restant encore historiquement nationale et l'Europe étant dans une approche idéaliste du vivre-ensemble des plus dangereuses par l'intermédiaire du dogme individualisme chrétien/collectivité caritative).

2è tour
  • Urketa - Obrodje
On imagine les lignes de divergences mises en relief par les deux candidats avec un Alexandre Obrodje marquant sa droite et le dynamisme libéral tandis qu'Annick Urketa montrera que la politique de la RFP accentue la perte de cohésion sociale.
Si Annick Urketa gagne le PE se positionnera plus à gauche lors des élections législatives et le RFP jouera l'alliance. Cette alliance a de fortes chances de l'emporter pour donner une "majorité" à la présidente.
  • Urketa - de Sienne
Amandine de Sienne accusera Annick Urketa de participer à la coalition de droite. La campagne sera particulièrement rhétorique.
Si Annick Urketa gagne le PE se positionnera plus à gauche lors des élections législatives et le RFP jouera l'alliance. Le PE gagnera les élections et appliquera une politique obligeant Annick Urketa à la cohabitation.
  • Urketa - Meniziou
C'est le seul cas où un rassemblement est possible. Tout le monde sera derrière Annick Urketa et quels que soient les positionnements des partis Annick Urketa réussira à trouver les hommes et les femmes pour former un gouvernement non partisan. C'est rapidement la Constitution qui sera remise en cause et l'idée d'une 6è République sera lancée. Ici l'Europe jouera sa partie car elle peut faire sauter la coalition républicaine en voulant imposer le traité constituant auparavant repoussé par les citoyens.


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