Il saisit délicatement mais fermement les micros qui se présentent devant lui. Le public, son public, scande son nom et on sent en lui une véritable émotion. Il parle de sa plus belle voix grave, tentant de la rendre suave. Il a l'oeil qui pétille de plaisir. Il veut aller plus loin, nous entraîner plus loin.
Il s'adresse à la France car il l'aime. Il lui explique pourquoi il l'aime, il la caresse. Il énumère toutes les petites parties de son corps: ici les travailleurs, là les malades, ceux qui souffrent comme ceux qui vont de l'avant. Il se fait rassurant, protecteur mais non pas pour aller ensemble quelque part, non, l'objectif c'est la rencontre des corps.
Il aura bien pris soin de donner des consignes à son entourage pour faire une figure humble pour bien montrer que tout n'était pas gagné tandis que lui exhibera son assurance, seul transgresseur de son ordre. Allant même jusqu'à faire des clins d'yeux à ceux-ci ou ceux-là: il s'agit de connivence. Le social désormais est dépassé, c'est le rapport intime qui fait loi. Il sera ferme et doux à la fois, il fendra les difficultés en pleine puissance qu'il veut calme et sereine, avec l'endurance de deux semaines voir de cinq ans.
Ce rapport charnel entre la France du peuple et la France incarnée, la France productive et la France du patriote, c'est aussi un rapport de l'électorat qui se reconnaît en son candidat. Le citoyen n'est plus représenté et c'est lui-même qui est au pouvoir. Il joue du clientélisme en aparté, de l'identification de lui par lui-même rendue publique pour la transformer en vedétariat. L'individu est seul mais aimé, cause de lui-même et fier de ce qu'il est, beau d'être vivant, l'individualisme se désire. Il se mérite, il se respecte et se choie par une consommation dirigée vers lui-même et qui permet, s'il faut le croire, toutes les joies.
Dans cette transgression disruptive il veut faire naître une nouvelle Nation. Il ne reconnaît pas l'ancien patriotisme: son identité nationale est engendrée. Mais ce rapport sexuel, presque incestueux s'il y avait une notion de transmission et de génération, ne se fait pas avec un objectif commun dans une projection vers un autre, un futur ou un idéal mais face à une sorte de miroir. Obrodje propose la masturbation de la Nation.
Il s'adresse à la France car il l'aime. Il lui explique pourquoi il l'aime, il la caresse. Il énumère toutes les petites parties de son corps: ici les travailleurs, là les malades, ceux qui souffrent comme ceux qui vont de l'avant. Il se fait rassurant, protecteur mais non pas pour aller ensemble quelque part, non, l'objectif c'est la rencontre des corps.
Il aura bien pris soin de donner des consignes à son entourage pour faire une figure humble pour bien montrer que tout n'était pas gagné tandis que lui exhibera son assurance, seul transgresseur de son ordre. Allant même jusqu'à faire des clins d'yeux à ceux-ci ou ceux-là: il s'agit de connivence. Le social désormais est dépassé, c'est le rapport intime qui fait loi. Il sera ferme et doux à la fois, il fendra les difficultés en pleine puissance qu'il veut calme et sereine, avec l'endurance de deux semaines voir de cinq ans.
Ce rapport charnel entre la France du peuple et la France incarnée, la France productive et la France du patriote, c'est aussi un rapport de l'électorat qui se reconnaît en son candidat. Le citoyen n'est plus représenté et c'est lui-même qui est au pouvoir. Il joue du clientélisme en aparté, de l'identification de lui par lui-même rendue publique pour la transformer en vedétariat. L'individu est seul mais aimé, cause de lui-même et fier de ce qu'il est, beau d'être vivant, l'individualisme se désire. Il se mérite, il se respecte et se choie par une consommation dirigée vers lui-même et qui permet, s'il faut le croire, toutes les joies.
Dans cette transgression disruptive il veut faire naître une nouvelle Nation. Il ne reconnaît pas l'ancien patriotisme: son identité nationale est engendrée. Mais ce rapport sexuel, presque incestueux s'il y avait une notion de transmission et de génération, ne se fait pas avec un objectif commun dans une projection vers un autre, un futur ou un idéal mais face à une sorte de miroir. Obrodje propose la masturbation de la Nation.
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