mardi, mai 01, 2007

Revue de presse du 01/05/2007

Gianluiggi
(15h)
Marin Bernadotte, anciennement candidat aux présidentielles pour la DRL avant de décider de se désister, a tenu à s'adresser aux électeurs de droite en faveur d'Amandine de Sienne: "J'ai connu de nombreux élus de droite, comme d'électeurs et je comprends leur ennivrement à écouter Alexandre Obrodje. Mais il faut qu'ils comprennent qu'il n'est plus l'heure de fantasmer."
Puis critiquant la personnalisation du discours du candidat de droite il s'est voulu rassurant: "Je sais bien qu'Alexandre Obrodje voudrait vous le faire croire mais si il n'accède pas au pouvoir, comme tout le monde le souhaite au fond, ce n'est pas vous qui perdrez. Il n'y aura pas à être triste ou blessé personnellement. Dans une démocratie retrouvée et réorganisée avec Amandine de Sienne vous pourrez vous faire entendre aux législatives tandis que là je voudrais vous dire qu'Obrodje traverse les clivages en étant le candidat de personne."
(16h)
Gianni Ali Farouche défilant à Toulouse cet après-midi pendant les manifestations du 1er mai: "Je m'inquiète de ce que serait son ministère de l'identité française, je crois qu'il s'agirait en fait d'une organisation de la propagande, ayant charge de modeler l'Histoire et de véhiculer des valeurs qui ne sont celles de personne de sain. Cet homme me fait parfois très peur lorsqu'il joue avec des allumettes trouvées dans les vieux paquets que l'on connaît."

Le blog de Jean Panin
J'ai entendu Alexandre Obrodje ce matin tenir des propos très étranges. Je crois que cet homme confond complètement son destin personnel et celui d'un pays dont la vie politique s'architecture sans lui aujourd'hui comme demain qu'il gagne ou qu'il perde.
Se mettre en danger psychologiquement de la sorte ne me semble pas être une bonne chose et je voudrais lui dire qu'il peut exister lui aussi par-delà cette admirable ambition qui est celle de se donner pour son pays. Ce qui arrive n'est pas une élection pour désigner la personne la plus sympathique ou la plus aimable: il ne s'agit pas d'une élection de popularité désignant le roi de la soirée, ni même de celle d'un délégué de classe au collège. Je demande à Alexandre Obrodje, car je respectais l'adulte et l'homme politique, ainsi qu'à tous ses acolytes présents qui semblent entraînés dans une sorte de transe inquiétante, de retrouver la raison et d'agir en homme d'Etat. Je crois qu'une bonne partie de mes collègues députés refuseront, y compris dans leur camp, de travailler avec de tels énergumènes si ils sont incapables de se maîtriser.

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