samedi, décembre 08, 2007

Réponse à Donal II

Pour une fois je souhaiterais prendre un peu la parole pour répondre à notre bon pape bafouillant en mon nom propre.
Nous assistons de nos jours à une sorte de retour d'idéologies nauséabondes et évidemment dans ces cas là l'Église veut participer, surtout quand son souverain est un canard.

Les hommes font en effet des erreurs, notamment ceux qui croient avoir trouvé des réponses indiscutables. Marx n'est sans doute pas parfait, c'est vrai (mais il n'est pas le seul, il y en a tellement d'autres) mais son oeuvre est quand même sans aucune mesure avec celle de quelqu'un qui se complet à prôner des mensonges éhontés pour garder son pouvoir. Il ne s'agit pas d'espoir en l'occurrence mais de vrais mensonges.
La différence entre l'erreur et le mensonge réside dans l'intentionnalité: Donal II sait parfaitement qu'il n'est pas un canard mais il se déguise et parle comme l'illustre personnage de dessin animé à qui il emprunte son nom. Il n'est pas sincère ni même honnête lorsqu'il dit qu'il recherche le progrès ou le bonheur de l'humanité tandis que sa démarche marketing est tournée vers la souveraineté territoriale.

Peu importe le canard et passons directement au débat théologique: de quel espoir croit Donal II être le porte-parole ? L'espoir dans une vie éternelle, sans corps, sans aucune perspective, sans aucun espoir après la mort ?... drôle d'espoir! L'espoir dans le Bien ? Pour ceux qui ont lu la Bible (et je compatis parce que c'est vrai que c'est lourd... disons que pour un livre écrit et réécrit pendant des centaines d'années on est en droit d'attendre, en tant que simple lecteur, quelque chose d'un peu plus soigné, de mieux construit et de plus joli) je pense qu'ils seront d'accord avec moi pour dire que le Bien il vaut mieux l'avoir avec soi parce que dans le cas o`u on aurait une autre idée du Bien que les héros du bouquins on l'a mauvaise. Assez souvent d'ailleurs le Bien est du côté du héros juste parce que l'auteur a décidé que c'était comme ça.
Kierkegaard, légèrement dépressif sur les bords, proposaient bien que le désespoir était le péché par excellence, mais il ne se rendait pas compte que l'espoir et le désespoir sont indissociables. Gageons que son fol espoir a fini de le déprimer.

Dans la vie réelle, loin du jeu des enfants, loin des mensonges de souverains, il n'y a pas une seule exception historique (pas une seule) au fait que l'obscurantisme qui conduit à croire que le mot "bien" prend une majuscule aboutisse à une catastrophe humaine, faite de mort mais de mort pleine de souffrance, encore et encore, pour des millions et des millions de personnes. Peu importe en fait que Dieu existe ou non, le fait est que Donal II est un souverain et que comme ses prédécesseurs son action n'aboutira qu'à la souffrance.

La première prière qu'on pourrait faire à un dieu ce serait bien évidemment celle de la disparition de toute religion.

1 commentaires:

Ropib a dit…

Donal II, sans arme et dangereux.

C'est ainsi que le pape loue notre président qu'il voit comme en train de rétablir la religion comme référent de la politique. Certes il associe les autres religions comme bénéficiaires de cette nouvelle considération religieuse en France, mais c'est parce qu'il considère la guerre de religion comme intrinsèquement liée à sa Foi.