samedi, novembre 24, 2007

L'avènement du spectacle

L'amibitieux
(21/11)

Notre bon président Alexandre Obrodje a rappelé les valeurs de la souveraineté qui sont à la base de l'identité française depuis Clovis et du droit qui doit s'appliquer aussi sur l'Internet. "L'Internet ne sera pas soumis à la population moyenâgeuse qui exploite un contenu sans aucun contrôle" a promis le président de la République en annonçant la délégation de la gestion de nouvelles taxes à des autorités légitimées par une nomination venant du plus haut de l'appareil étatique.
Les grands acteurs économiques se sont tous déclarés satisfaits même s'ils entendaient tout de même avoir un droit de regard sur cette nouvelle autorité un peu concurrente. Si les mauvaises langues, représentées par des associations d'internautes sans doute peu regardantes sur la légalité des comportements de leurs membres, ont déclaré avec une mauvaise foi évidente qu'il s'agissait d'une position passéiste, Alexandre Obrodje a répondu: "Je n'accepte pas ce chantage qui dit que le progrès doit forcément être la négation de l'ordre présent".

Le blog de Jean Panin
(Newsletter du 22/10)

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"Je n'accepte pas ce chantage qui dit que le progrès doit forcément être la négation de l'ordre présent" mais c'est quoi alors ?
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Mécénat International
(19/11)

L'avènement de la société du spectacle amène à choisir entre 2 voix: celle de la mise en scène ou celle de la chorégraphie.
Il n'est plus possible de pousser à la production désormais dans un cadre où le produit peut avoir une valeur par lui-même puisque la surproduction est généralisée et assimilée. Les comportements et les usages sont fondamentalement modifiés par cet état de fait et même les mouvements de "dé-croissance" en sont la conséquence.
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Le point de vue industriel des gouvernements occidentaux ne peut donc plus s'expliquer par la recherche de l'accomplissement de l'individu, devenu objet commercial. Les comportements normatifs appelés par les politiques actuelles, qui nient la société du spectacle, y sont alors de l'ordre de la coordination et de la chorégraphie.
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Cette négation de la dimension scénaristique de l'Homme amène à un affrontement de plus en plus généralisé entre les citoyens militant pour un nouveau rapport à la culture et à la société en général et les acteurs industriels qui continuent de coordonner une culture de masse en perte de vitesse en mettant en place des obligations de consommation.

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